Ne pas trop perdre la forme en hiver

Ne pas trop perdre la forme en hiver

Arrivé au 1er décembre, la saison est terminée déjà depuis quelque temps. Les vélos de route sont pour la plupart « pendus » en attendant la reprise. Il y a ceux qui font une coupure nette, parfois de 2 mois, ceux qui n’arrêtent jamais, ceux qui « roulotent » de temps en temps, ceux qui alternent avec une autre pratique sportive: VTT, salle de musculation, ski de fond (mais cette année, la neige se fait attendre).

Pour avoir par le passé été de ceux qui coupaient complètement pendant près de 2 mois, je ne saurais trop conseiller de ne pas stopper les activités physiques à caractère sportif car la reprise est trop difficile. C’est en premier lieu l’excès de poids qu’on a du mal à perdre, surtout après les fêtes de fin d’année. C’est surtout le coup de pédale, le rythme cardiaque et le souffle, le goût de l’effort physique tout simplement qu’il faut retrouver. Et plus l’arrêt est long, plus il faudra de temps pour retrouver un semblant de forme.

Entraînement hivernal

Alors, ne nous endormons pas, surtout que jusqu’à présent l’automne a été vraiment propice à la poursuite de nos activités cyclistes. Sauf si l’on réside dans des régions qui ont souffert d’accidents climatiques particulièrement sévères telles le Languedoc-Roussillon et PACA.

Personnellement, j’ai pu rouler jusqu’au début du mois de novembre, à raison de deux petits sorties (60 à 70 kms) par semaine. Pas de problème, sauf qu’au bout d’un certain temps, l’envie de « faire de la route » s’amenuise. Alors, pour se faire plaisir, profiter du beau temps d’automne, et ne pas trop perdre la forme, j’ai ressorti le VTT, toujours à raison de 2 sorties hebdo. En fait, c’est la météo et l’emploi du temps personnel qui priment pour décider ou non de s’entraîner.

N’étant pas un féru de VTT, je roule principalement sur les voies verte et bleue de ma région, m’amuse à grimper des raidars (petites routes goudronnées) sur lesquels je ne vais pas en temps normal (avec le vélo de route), mais je vais également sur des chemins de terre, plus ou moins pentus. Les trajets de ces types ne manquent pas à proximité de mon domicile. Et, lors de sorties de 1h30 à 2h, je peux pratiquer une activité à la fois proche et différente de mon sport habituel, prendre le temps de profiter un peu des paysages, transpirer aussi, avoir quelques sensations qui donnent l’impression de ne pas avoir tout perdu, maîtriser l’évolution de mon poids hivernal. Pour avoir procédé de cette façon ces dernières années, je sais que la reprise du vélo de route – elle sera vite là maintenant – ne sera pas trop difficile.

On peut agrémenter ces sorties d’entraînement que je considère comme étant ludiques, par des petits sprints: montée d’un « talus », debout sur les pédales, presque à fond, sur 100 ou 200 mètres (pas 200 m. de dénivelé !). Ou penser à arrondir le coup de pédale sur une longue portion de plat (les voies vertes sont idéales pour cela, sauf s’il y a beaucoup de marcheurs), mains sur le cintre près de la potence, négocier des descentes sur chemins de terre, escalader des « murs » en toute décontraction.

L’important, c’est de se faire plaisir, sans se prendre la tête. Alors, tous à vos VTT.

2 réactions au sujet de « Ne pas trop perdre la forme en hiver »

  1. Il est toujours difficile en effet de reprendre une activité régulière après un arrêt long et brutal… voilà d’excellents conseils pour éviter les excès de fin d’année et surtout continuer de se faire plaisir même quand le temps est difficile et pas forcément motivant 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Répondez à la question pour poster votre commentaire, merci.