Choisir ses roues (suite 3)

Choisir ses roues (suite 3)

Pour terminer ce panorama des roues de vélo de course, nous allons nous intéresser aux roues haut de gamme.

4 – Roues haut de gamme

Toutes ces roues sont en carbone, quasiment toutes à boyaux, et les prix s’envolent. Elles sont également légères, le poids moyen de la paire tournant autour des 1200 grammes (toujours sans les blocages rapides).

Les jantes sont généralement hautes, entre 35 mm et 50 mm. La rigidité de ces roues aérodynamiques est au rendez-vous, ainsi que l’inertie. Même si l’on ne roule pas obligatoirement plus vite avec de telles roues, c’est un vrai régal, notamment en danseuse et sur des parcours vallonnés.

Quelques exemples:

CAMPAGNOLO Bora One – carbonne, à boyaux – profil: 50 mm – poids: 1350 gr. – prix: 1689 €. Bonne rigidité, bonne capacité de relance. Quand on voit le prix de la Bora Ultra Two (cf ci-dessous), on peut s’interroger sur le choix.

Roue CAMPAGNOLO Bora One

CAMPAGNOLO Bora Ultra Two – carbone, à boyaux – profil: 50 mm – poids: 1310 gr. – prix: 2749 €. Roues excellentes; très rigides elles conviennent à des cyclistes puissants. Reste le prix …

MAVIC Cosmic Carbon Ultimate – carbone, à boyaux – profil: 40 mm – poids: 1185 gr. – prix: 2800 €. Légèreté, rigidité, aérodynamiques, passe-partout, pour tous gabarits, ces roues sont pétries de (presque) toutes les qualités attendues.

Roues MAVIC Cosmic Carbon Ultimate

CORIMA Winium + Mcc – carbone, à boyaux – profil: 24 mm – poids: 980 gr. – prix: 2795 €. Très légères, elles conviennent particulièrement à des cyclistes ayant un coup de pédale souple. Très bonnes roues pour la montagne.

A titre d’exemple moins accessible en terme de prix, on peut citer les roues REYNOLDS RZR 46 qui pèsent 909 grammes la paire pour un tarif de 4620 €. Cela fait cher le gramme !  Mais de l’avis des spécialistes, elles atteignent l’excellence.

***********************

Au terme de cette présentation, vous voici devant un choix cornélien au moment de vous équiper. Certes, lorsqu’on achète un vélo prêt à l’emploi – quelque soit sa gamme – on « accepte » de facto les roues qui vont avec. Il y a cependant deux cas où l’on est amené à choisir effectivement ses roues. Tout d’abord si l’on décide d’acquérir un vélo en le composant élément par élément. Cela a été mon choix pour ma machine actuelle, ce dont je me félicite tous les jours, même si le prix s’en ressent quelque peu. Ensuite, lorsqu’on veut passer à une gamme supérieure – si le vélo le « mérite » bien sûr – en cantonnant ses roues d’origine à l’entraînement.

Alors, avant de vous décider pour des roues généralistes, de montagne, de compétition ou haut de gamme, prenez le temps d’étudier la question, en consultant différents sites internet et magazines ainsi que votre vélociste. En dernier ressort, faites-vous plaisir – selon votre budget – mais toujours avec des roues correspondant au mieux à votre pratique.

Bon vent !

3 réactions au sujet de « Choisir ses roues (suite 3) »

  1. Merci beaucoup pour cet article récapitulant l’essentiel de l’offre. J’aurais voulu savoir si les roues de 46-50 mm carbone et à boyaux (roues haut de gamme DT Swiss RRC Dicut pour ne pas les citer) donc bénéficiant d’une certaine inertie procuraient des sensations (et pourquoi pas des performances) pour un coureur roulant seul sur parcours plat à 28-32 km/h ou s’il fallait que le cycliste ait déjà une assez bonne vélocité ou puissance pour bénéficier seul (pas en peloton) de l’effet aérodynamique. Enfin puisque nous n’avons pas des moyens illimités, si le compromis 46 mm était bien pour les parcours vallonnés et plats voire légèrement montagneux. Merci !

  2. Ces roues carbone/boyau de 46 mm pèsent 1210 gr. la paire, sans les blocages rapides. Elles sont donc très lègères. Elles sont montées avec de nouveaux moyeux Dicut (ça tourne comme des montres suisses) et des rayons plus fins (la tension est aussi plus forte, d’où plus de rigidité) sur la partie centrale qu’aux extrémités (section plate pour l’aérodynamisme). Ces roues sont très performantes dans tous les domaines et très réactives. Elles peuvent être utilisées sur tous les parcours; on se méfiera juste les jours de grand vent. On peut aussi choisir le compromis roue de 32 mm à l’avant et 46 à l’arrière, c’est possible avec ce produit DT SWISS. Personnellement, j’ai grimpé cette année le Ventoux par Bédoin avec des roues carbone de 38mm. Pas de problème, sauf à l’approche du Col des Tempête (entre Chalet Reynard et le sommet) qui porte bien son nom; j’ai été chauté comme jamais.
    Conclusion: Ces DT SWISS permettront de rouler très vite sur le plat, seul. Pour bien profiter de l’aérodynamisme, plus on roule vite, mieux c’est. Par exemple, plus de 35 k/h en vitesse de croisière sans être à la planche (on y arrive sans avoir 30 ans). En moyenne montagne, c’est bon aussi, à condition d’être en bonne forme et de rester bien concentré sur son coup de pédale. Cela étant, des roues de 32 mm à l’avant, c’est mieux en montagne.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Répondez à la question pour poster votre commentaire, merci.