Vélo-loisir
Avril, c’est normalement le mois de l’année où, les beaux jours aidant, beaucoup d’hommes et de femmes reprennent l’envie de refaire des sorties de vélo. Cette année c’est raté, ce mois d’avril étant particulièrement pourri: pluies fréquentes, retour de la neige dans certaines régions, fortes baisses des températures. Mais le mois de mars, étonnament beau, a permis à beaucoup de dépendre le vélo pour reprendre une activité physique et retrouver, sans les contraintes de ceux qui font du vélo leur SPORT, les plaisirs tous simples des balades, seuls ou entre copains, même si l’absence d’enjeux en terme d’objectifs n’empêchent pas de savoir parfois « se faire mal » sur sa machine.
Vous l’aurez compris, cet article ne concerne pas les cyclosportifs, ni même les cyclotouristes qui sont très aguerris dans l’approche de leur pratique sportive et qui ont repris il y a déjà longtemps l’entraînement. Aujourd’hui, je souhaite tout simplement m’adresser à vous tous qui faitent du vélo uniquement pour garder – ou retrouver – la forme: c’est le vélo-loisir. En discutant autour de moi, je note que vous effectuez de 500 à 2000 kms par an, généralement le week-end et pendant les vacances. La performance n’est pas un objectif en soi, mais comme presque tout le monde, vous appréciez de ressentir de bonnes sensations, et vous n’êtes pas insensible au fait d’améliorer d’une année sur l’autre le temps que vous mettez pour faire tel parcours ou grimper le petit col près de chez vous. Ceci pour dire que, même si l’esprit de compétition est loin de votre pratique, et que le vélo n’est qu’un moyen pour faire un peu de sport, cela ne s’improvise pas. En effet, pour que sortir le vélo ne se transforme pas en galère, un minimum d’attention est à apporter à divers points.
Personnellement, je pense qu’en dehors d’une pratique qui nécessite ou recommande l’obtention d’un certificat médical, la visite auprès de votre médecin-traitant est utile d’autant plus si vous reprennez une activité physique après quelques années plus sédentaires.
Ensuite, une revue de matériel s’impose. Si votre équipement est très ancien, cela peut être l’occasion de le renouveler. A ce sujet, il faut savoir que l’on trouve sur le marché des vélos de route très intéressants – en terme d’équipements – à des tarifs raisonnables. J’ai par exemple trouvé 2 vélos en aluminium, transmission triple Shimano, pour 500 €: le GITANE GTN 200 et le EXS SYMBOL. Entre 600 et 700 €, l’offre est encore plus large. Certes, ils ne sont pas parmi les plus légers, mais ils conviennent parfaitement pour débuter une pratique de vélo-loisir.
Vient ensuite la tenue de vélo. On peut pédaler en tennis, short, tee-shirt et casquette. Pour l’avoir fait il y a bien longtemps, je peux attester que ce n’est pas l’idéal, et pas seulement au niveau de l’assise. Pour celles et ceux qui ne veulent pas ressembler à un « homme-sandwichs » (femmes-sandwichs !), il y a tout à fait moyen de trouver une tenue adaptée, sobre mais seyante, sans se ruiner. S’agissant de l’ensemble pédales/chaussures, pour moi il n’y a pas photo. Mais je comprends les personnes qui résistent à l’envahissement des pédales automatiques et préférent les bons vieux cale-pieds pour se sentir, selon elles, mieux en sécurité.
Ne pas oublier de s’alimenter. Boire avant d’avoir soif et manger avant d’avoir faim, ce n’est pas un simple propos que colportent les anciens. C’est juste indispensable pour bien vivre sa balade et ne pas le payer ni pendant, ni après la sortie.
Enfin, même si pédaler c’est quasiment inné – en tout cas, ça ne s’oublie pas – il y a quelques petites choses que l’on doit savoir pour se faire plaisir à vélo, y compris pour la pratique du vélo-loisir.
Le temps maussade que l’on connait en ce moment va bien finir par s’en aller pour laisser place au vrai printemps. Le mois de mai approchant, tous les espoirs sont permis. Préparez-vous donc le mieux possible à remonter sur votre vélo, et démarrez enfin VOTRE saison sportive.